Douze peintures récentes d'Aldric Mathieu. « Dans la série A lino ma non a fresco, la fonction usuelle du linoleum est [elle aussi] travestie en peinture-objet destinée à faire tache de couleur sur le mur. Lui-même sous-jacent à plusieurs couches de peinture en aplat, le lino est déchiré en strates qui prennent des allures cartographiques et s'empilent sur fond blanc. […] La recherche plastique d'Aldric Mathieu ne tient pas sur un tableau. La toile sur faux-cadre que l'on connaît se déconstruit pour faire corps avec l'architecture, le lieu, l'habitat, le réel. Peut-être qu'il continue de déconstruire ces codes liés à la pratique de la peinture au profit d'une approche en installation, mais il les reconstruit d'une manière plus forte, plus vraie, plus actuelle, encore plus vibrante. » Mariane Tremblay, « Planter la couleur » in Zone occupée n°13, juin 2017